Notre présidente au CESC

Notre présidente au CESC

Par arrêté préfectoral du 22 mai 2013, notre présidente Hélène Bernier a été nommée au Conseil Economique Social et Culturel (CESC) de Saint-Barthélemy en tant que représentante des associations de protection de l’environnement par accord entre les associations oeuvrant dans le domaine de protection de l’environnement.

Le CESC est une des quatre institutions de la Collectivité (avec le Conseil territorial, le Président du Conseil territorial et le Conseil exécutif). Il compte 15 membres désignés pour 5 ans. Ce sont les représentants des associations socioprofessionnelles, des organismes et des associations qui concourent à la vie économique, sociale et culturelle de Saint-Barthélemy. L’institution remplit un rôle de conseil auprès du Conseil territorial qui le consulte sous forme de saisine dont certaines, comme les projets ou actes à caractère économique ou social, sont obligatoires.Il peut également donner son avis sur les thèmes de son choix au moyen de l’autosaisine.

 

LE MOT D’HÉLÈNE BERNIER – « Notre association a postulé à ce siège afin de mieux faire valoir son point de vue et plus généralement celui de la protection de l’environnement. Notre espoir en la matière est de pouvoir influencer en amont des décisions. Je dois dire qu’autant j’ai été ravie par la réunion informelle qui a précédé la séance d’installation du CESC, autant j’ai été déçue par celle-ci. Il s’est en effet avéré que le bureau avait été «choisi» préalablement à la réunion par les anciens membres du CESC, sans consultation des nouveaux. On nous a placé devant le fait accompli en nous demandant de voter pour ce bureau, sans possibilité pour les éventuels autres candidats que d’être perçu autrement que comme opposant, ce qui est regrettable dans une assemblée consultative.

 A l’avenir, tout ce que j’espère, c’est que des moyens plus democratiques seront utilisés dans le traitement des dossiers et que tous les conseillers seront consultés et informés de la même manière. J’espère par ailleurs que l’absence de la protection de l’Environnement dans les priorités d’actions (voir édition du Journal de Saint-Barth N°1033) que s’est fixé le nouveau président du CESC sans préalablement avoir consulté les autres membres, n’est qu’un oubli. Je ne peux en effet pas croire que le nouveau CESC de Saint Barthélemy, alors que le ministre des Outre-mer a pris le soin d’accorder une place au sein du CESC à un représentant des associations de protection de l’Environnement et que l’institution nationale s’appelle «Conseil Economique, Social et Environnemental» puisse croire que la protection de l’Environnement n’est pas une priorité ! Il est cependant vrai que l’ancien CESC avait donné un avis négatif à l’adhésion au protocle de Kyoto au prétexte que les contraintes liées à l’adhésion «ne soient démesurées pour notre Collectivité, en termes de production statistique, suivi, mesures etc». Mon défi en ce début de mandat? faire bouger les lignes au sein même du CESC et faire comprendre à tous que la protection de l’Environnement ne peut pas être sacrifié sur l’autel de l’économie ! »